Le Seuil de Performance des Leaders : une liberté encore inexploitée

Isaac Lewis Gbalé

Au lendemain de notre célébration de la fête du travail, il est essentiel de poser un regard lucide sur une autre forme de souveraineté : celle de notre leadership.

Beaucoup de leaders, de managers et de responsables d’organisations plafonnent dans une zone de confort où leurs résultats restent constants, voire honorables. Ce style de management “circulaire” – centré sur un écosystème restreint et des méthodes éprouvées – offre en apparence une certaine stabilité :

  • Maîtrise des circuits décisionnels

  • ⁠Fidélité des équipes

  • ⁠Cohérence des opérations

  • ⁠Contrôle budgétaire

Mais ce même style devient un frein dès lors qu’il refuse l’ouverture, l’innovation et l’exploitation de tout le potentiel disponible.
Voici les limites d’un leadership restreint au seuil de performance :

  • Incapacité à capter de nouvelles opportunités régionales ou internationales

  • ⁠Faible adaptation aux transformations technologiques et sociétales

  • ⁠Saturation du réseau d’influence

  • ⁠Essoufflement des équipes dû à l’absence de perspectives

  • ⁠Risque d’être dépassé par des leaders plus agiles et connectés

Le vrai leadership, c’est celui qui franchit les seuils : de la suffisance à la vision, de la routine à la stratégie, du connu à l’inconnu.

Diriger, ce n’est pas maintenir l’équilibre dans un cercle restreint. C’est élargir l’impact, connecter les talents, oser l’inconfort de la croissance et embrasser l’appel à bâtir plus grand que soi.

En cette saison de la célébration du travail, que chaque leader réfléchisse :
Quel seuil suis-je appelé à franchir pour libérer pleinement mon potentiel et celui de ma communauté ?

Isaac Lewis Gbalé

Partager sur