BONNE FÊTE DU TRAVAIL 2025

La sueur du front, une parabole du vrai travail

En ce 1er mai 2025, je souhaite une excellente fête du travail à toutes celles et tous ceux qui, chaque jour, s’impliquent pour bâtir, transformer, améliorer, servir.

Le travail n’est pas simplement un contrat ou une fiche de poste. Il est, selon moi, une parabole vivante : celle de la sueur du front. Une sueur qui ne parle pas seulement d’effort, mais de valeur créée, de collaboration honnête, de vision partagée, de responsabilité assumée.

Il y a des formes de travail qui ne transpirent pas. Des postes occupés sans sueur, sans contribution réelle, sans implication sincère. C’est oublier que chaque présence, chaque compétence, chaque opportunité de servir porte en elle une responsabilité envers le progrès collectif.

Il y a aussi des formes de travail qui éteignent la sueur des autres. Celles qui cherchent la lumière exclusive, qui jalousent l’effort voisin, qui manipulent les regards vers l’illusion d’une performance isolée. Ce sont des logiques destructrices où la reconnaissance devient un but et non le fruit d’un effort collectif.

Mais il existe aussi cette sueur précieuse, cachée, celle du labeur acharné, prédictif et bien structuré. Un travail fait dans le respect des processus, avec le souci du détail, la confidentialité maîtrisée, et la vision claire des objectifs globaux. C’est ce type de sueur qui bâtit les grandes œuvres, qui transforme les institutions, qui inspire les générations.

Je veux encourager tous les travailleurs et futurs travailleurs à rechercher cette sueur intérieure, celle d’un travail bien fait, en harmonie avec les normes de qualité, dans un esprit d’équipe et de loyauté.

Oui, la valeur doit être visible sur le front – c’est-à-dire perceptible par ses fruits : clarté, impact, excellence, cohérence. Cessons de valoriser le minimum syndical. Osons la haute performance.

Car le véritable ennemi du travail bien fait n’est pas l’effort, mais la lourdeur administrative et la tricherie, cette routine stérile qui maquille l’inaction, qui complexifie sans produire, et qui donne l’illusion d’un acharnement sans fruit. Elle travestit la sueur, la rend invisible, et tue la compétitivité. Réformons les méthodes, simplifions les processus, redonnons au travail son sens, sa force, sa noblesse.

À tous les employeurs, salariés, agents temporaires, stagiaires, dirigeants, indépendants : je vous honore aujourd’hui pour votre rôle dans le développement de nos organisations.

Continuez de travailler avec rigueur, vision, engagement et humilité. Que votre sueur soit celle de l’excellence partagée, visible à tous, mais produite dans la fidélité silencieuse des vraies réussites.

Bonne fête du travail à vous tous !

Isaac Lewis Gbalé

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